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de 14-18
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En ce jour de mémoire
comment ne pas penser à tous ces petits gars
envoyés dans les tranchées loin de chez eux, là-bas
où des officiers aveugles les laissaient tomber
où l’envahisseur conquérant souvent les gazait
Toutes ces morts, toutes ces douleurs
rendant l’Europe exsangue, perte de ses valeurs
dont jamais le Continent ne s’est vraiment relevé
Alors
Merci l’Europe des Peuples réconciliés !
Attention les spéculateurs prédateurs de ne pas oublier
Vite une Terre de fraternité-tolérance-partage réaliser !
Emma
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Depuis que l’homme écrit l’Histoire
Depuis qu’il bataille à coeur joie
Entre mille et une guerr’ notoires
Si j’étais t’nu de faire un choix
A l’encontre du vieil Homère
Je déclarerais tout de suite:
« Moi, mon colon, cell’ que j’préfère,
C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit! »
Est-ce à dire que je méprise
Les nobles guerres de jadis
Que je m’soucie comm’ d’un’cerise
De celle de soixante-dix?
Au contrair’, je la révère
Et lui donne un satisfecit
Mais, mon colon, celle que j’préfère
C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit
Je sais que les guerriers de Sparte
Plantaient pas leurs epées dans l’eau
Que les grognards de Bonaparte
Tiraient pas leur poudre aux moineaux
Leurs faits d’armes sont légendaires
Au garde-à-vous, je les félicite
Mais, mon colon, celle que j’préfère
C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit
Bien sûr, celle de l’an quarante
Ne m’as pas tout à fait déçu
Elle fut longue et massacrante
Et je ne crache pas dessus
Mais à mon sens, elle ne vaut guère
Guèr’ plus qu’un premier accessit
Moi, mon colon, celle que j’ préfère
C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit
Mon but n’est pas de chercher noise
Au guérillas, non, fichtre, non
Guerres saintes, guerres sournoises
Qui n’osent pas dire leur nom,
Chacune a quelque chos’ pour plaire
Chacune a son petit mérite
Mais, mon colon, celle que j’préfère
C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit
Du fond de son sac à malices
Mars va sans doute, à l’occasion,
En sortir une, un vrai délice
Qui me fera grosse impression
En attendant je persévère
A dir’ que ma guerr’ favorite
Cell’, mon colon, que j’voudrais faire
C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huitn sac à malices
Georges BRASSENS
1961
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Enfin
qui peut avec Brassens rivaliser
pour fustiger ironiquement
la folie de ces années ?
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Bonjour, que deviens-tu, comment vas-tu ? Bonne fin de semaine, bisous
salut
bienvenue chez les blogueurs
qui ne regardent plus l’heure
et qui écrivent avec bon coeur
dans la joie et la chaleur
Bonne journée